Monsieur Frédéric CHAUVAT Consultant SI Search & Connect Monsieur Daniel LASSERRE Avocat associé Exeme Monsieur Philippe MARTY Dirigeant Atelier 51 / Vice-président CLUSIR
Les métiers de l’édition web sont encore méconnus. Journaliste en ligne, blogueur, rédacteur web, animateur de communautés,… : des professions qui ne sont pas encore répertoriées sur les sites d’offres d’emploi et des rôles souvent négligés dans les projets web. « Est-ce que tu peux m’écrire 350 feuillets pour demain ? » est une question souvent posée à la dernière minute. Selon Gabrielle Denis, directrice de la société Editoile : « Le rédacteur est souvent assimilé à une poule, qui pond du texte au kilomètre, pour remplir de très jolis sites dessinés par des infographistes. »
Un panel de métiers pour un panel de compétences
Un rédacteur est d’abord un littéraire. Il sait écrire des brèves et des textes courts, pour Twitter ou Facebook par exemple, mais également des contenus plus longs : actualités ou articles de fond. Il reste dans tous les cas pertinent. Il adapte le style, l’accroche, le ton de ses écrits à la charte éditoriale. Il est aussi technicien. Il connait le html et le css, renseigne les balises « meta » d’un site et optimise son texte pour le référencement naturel.
Un designer construit un univers et apporte une cohérence visuelle à un site. Le rédacteur, quant à lui, fait vivre cette cohérence au jour le jour.
La clef du référencement naturel
Preuve que le dynamisme des contenus et le référencement naturel font la vie d’un site, Gabrielle Denis raconte une anecdote : « En juin 2008, Editoile a lancé le blog développement-economique.fr, avec en moyenne un à trois nouveaux articles par semaine. C’était pour nous un test de référencement par le contenu : pas d’échange de liens, pas d’achat de mots-clés, pas de pub. Au bout d’un an et demi, le blog est arrivé en première page de Google lorsque l’on tape « développement économique », parfois devant des organismes dont c’est pourtant le secteur d’activité. »
Un regard au quotidien
Au sein d’une agence, le rédacteur rédige les actualités, les articles, mais également les mises à jour ; il est celui qui vient le plus régulièrement sur le site. Il est proche du visiteur fidèle, abonné au flux RSS ou ayant le site en favori. Les problèmes de liens brisés, de navigation interne, d’affichage, d’arborescence, sont de son ressort. Alors que certains clients s’étonnent qu’un rédacteur s’intéresse à la charte graphique ou au plan du site, Gabrielle Denis rappelle que le responsable éditorial devrait être inclus dans les discussions dès le début du projet et non pas appelé seulement une fois que tout a été décidé. Il est celui qui fera vivre le site, le blog, les réseaux sociaux, et animera la présence sur la toile.
Travailler comme rédacteur
La rédaction web est en général réalisée par des indépendants travaillant en freelance. Il y a peu d’offres sur les sites d’annonces : les contrats se trouvent grâce aux réseaux de connaissances, ce qui donne la fausse impression d’une voie sans réels débouchés.
« La communication est un peu comme une addiction » insiste Gabrielle Denis : on peut s’en passer quand on ne connait pas, on n’arrête rarement quand on a commencé. Publier sur internet est de plus en plus facile et les contenus web sont extrêmement périssables ; écrire tous les jours des contenus sérieux et intéressants n’est pas à la portée de tout le monde. Le contenu éditorial fait de plus en plus la différence entre un site à faible trafic et un site où l’internaute va revenir.
Article écrit par Kora Saccharin
… C’est la question qu’a posée Jacques Froissant, spécialiste du recrutement sur les sites collaboratifs et fondateur de la société Altaĩde, une référence nationale dans ce domaine.
Le web communautaire, dit 2.0, a révolutionné le métier de recruteur qui s’aide aujourd’hui de l’utilisation croissante des réseaux communautaires tant professionnels (LinkedIn, Viadeo, etc.) que généralistes (Twitter, Facebook,…) afin de publier des offres et de déceler les meilleurs candidats à certains postes.
Le recrutement par le biais de « réseau de connaissances » n’est pas nouveau, le média est simplement devenu virtuel avec l’arrivée du web 2.0. Cependant, la portée des annonces et la vitesse de transit de l’information a bouleversé les pratiques. Ainsi pour un recruteur, il est aujourd’hui beaucoup plus facile de cibler une personne en particulier suivant ses compétences grâce aux moteurs de recherche intégrés aux réseaux professionnels et de faire appel à son réseau pour faire suivre une offre d’emploi sur Internet.
Quant au demandeur d’emploi, il doit lui aussi activer ses réseaux, et ne surtout pas négliger ses simples connaissances (ou liens faibles) qui souvent, davantage que ses proches « amis » sont la clé du succès.
Ainsi, Jacques Froissant a précisé qu’un simple CV posté sur un site personnel ne suffit plus pour faire valoir ses compétences sur Internet. Il faut aujourd’hui être présent sur les réseaux sociaux – notamment les réseaux professionnels – tout en y participant activement, en publiant des notes pertinentes possédant un maximum de mots-clés. En outre, il faut veiller à son e-réputation, particulièrement lorsqu’on est en recherche d’emploi.
Jacques Froissant a donc établi un tour d’horizon complet des enjeux actuels du métier de recruteur et de la recherche d’emploi sur Internet. Ce domaine est en constante évolution et il ne faut en aucun cas le mettre de côté ou le négliger pour notre future carrière.
Article écrit par Felix Aime
La 4ème édition du Forum Néo-Médias – Nouveaux Métiers, qui a réuni des professionnels du secteur, mais aussi d’anciens et actuels étudiants de la filière, a été l’occasion idéale pour Loic Lepetit, Philippe Morillon et Mourad Moutawakil (étudiants en 2ème année) de présenter la dernière réalisation de leur promotion : le site de SRC Krea
SRC Krea est une plateforme en ligne réservée aux diplômés et étudiants du département SRC de Bordeaux, dont « l’objectif consiste à donner un maximum de visibilité à leurs créations et donc à leurs compétences ». Ainsi, le défi qu’ont décidé de relever les étudiants était d’offrir à leurs réalisations une présence forte sur Internet afin d’attirer et de convaincre les professionnels.
C’est cette problématique qu’ont exposée Philippe Morillon et Mourad Moutawakil à travers un jeu de dialogues, dans un duo dynamique et audacieux.
Dans un second temps, une vidéo réalisée par Mourad Moutawakil et ainsi qu’une démonstration du site par Loïc Lepetit ont présenté en détails la structure et le contenu de SRC Krea : une vitrine « des créations graphiques, des images, des vidéos, des fichiers audio, des textes, des sites Internet », en résumé, de tous les projets créatifs des étudiants SRC Bordeaux en direction des professionnels.
SRC Krea permet désormais de partager les portfolios de chacun, mais également d’illustrer les compétences techniques nécessaires pour la réalisation de ce projet en équipe. En conclusion, le site de SRC Krea est un portail de créations qui utilise toutes les ressources disponibles sur Internet – réseaux sociaux, réseaux professionnelsn portfolios… Il « fait le lien entre les étudiants mais surtout, entre les étudiants et les professionnels » et va constituer un véritable atout dans les démarches de recherche d’emploi des diplômés SRC.
« Nous ne sommes qu’au début de la révolution mobile », cette phrase est le fil d’Ariane de la présentation de Mathieu Leddet, responsable développement d’applications chez Mobiles Republic, une société Bordelaise leader dans le développement d’applications pour terminaux mobiles.
L’Internet mobile a fait ses premiers pas en même temps que le réseau WAP – une solution pourtant inadéquate pour une utilisation quotidienne et ergonomique du web. Aujourd’hui, avec l’arrivée de la 3G(+), la révolution du mobile s’amorce, et c’est le message de Mathieu Leddet. L’accès à Internet depuis un terminal mobile ne rime désormais plus avec des pages simplistes n’affichant que du texte et des liens sans réelle mise en forme. On retrouve un contenu très riche grâce à différents services allant des applications téléchargées directement depuis des « stores » jusqu’aux sites Internet accessibles depuis un navigateur.
Grâce à de nombreux périphériques « extérieurs » (GPS, Caméra, accéléromètre etc.) les applications développées sur les terminaux mobiles et reliées à Internet permettent d’entrevoir de nouvelles fonctionnalités et surtout un nouveau marché très porteur pour ces prochaines années.
Le smart-phone sera bientôt un élément incontournable grâce à l’innovation réalisée dans ce domaine : outre le contenu riche, l’avenir présentera le smart-phone comme un outil de tous les jours, grâce à des solutions de payement ou même à la réalité virtuelle permettant déjà de s’orienter dans quelques grandes villes d’Europe.
Cette révolution mobile apporte dans son sillage de nombreuses micro-révolutions dans tous les domaines liés de près ou de loin avec Internet, re-définissant ainsi certaines normes adoptées dans le développement d’applications mais aussi dans l’utilisation de la géo-localisation qui, aujourd’hui, dans le monde mobile, devient un vecteur marketing très intéressant.
On le voit, la révolution mobile ouvre la voie à d’immenses changements, tant au point de vue technique avec de nouvelles technologies utilisées que dans notre mode de vie quotidien, nous permettant d’avoir, partout où nous nous trouvons, des réponses à nos questions tout en gardant un lien avec notre « réseau ».
Article écrit par Felix Aime