Performics/Webformance : Référencement et Webmarketing

Que signifie le référencement en 2009? C’est des toutes dernières évolutions de ce secteur que Nicolas GALLET, ancien étudiant SRC (promotion 2005), nous a parlé lors de la dernière conférence de l’après-midi. Il a été témoin des évolutions du référencement grâce à son travail dans l’entreprise Performics Webformance depuis 2006.


Un comportement de recherche d’information en évolution

Comme il nous l’a expliqué, le but premier du référencement est de communiquer au mieux une image sur Internet. Pour cela, il faut faciliter la recherche de l’information en s’adaptant au comportement de l’internaute.
Les moyens techniques sont de plus en plus performants, il est donc normal que les comportements des utilisateurs d’Internet évoluent au fil du temps.
Depuis la naissance d’Internet trois phases distinctes se démarquent :
Tout d’abord la recherche par annuaire, puis par moteurs généralistes et enfin par les réseaux sociaux depuis l’explosion de ceux-ci.
Cela entraîne donc des comportements de recherches différents : le premier se caractérise par une recherche réalisée essentiellement par catégories dans les annuaires.
Depuis l’ère des moteurs de recherches génériques, la recherche s’effectue par des mots- clés génériques et de plus en plus par mots-clés spécifiques, avec les moteurs de recherche intégrés dans les réseaux sociaux.

De plus, il faut savoir que malgré ces trois modes de recherche, un point commun subsiste : les internautes cliquent généralement sur les trois premiers résultats et n’accordent pas ou peu d’importance aux résultats suivants.

Les analystes se sont rendu compte que les comportements de recherche divergent d’un pays à l’autre, cela entraîne donc une multitude de marchés différents dont deux d’entre eux se démarquent : la Chine et la Russie.

Une stratégie qui s’adapte

Ces divergences impliquent l’évolution d’une stratégie de référencement qui jusqu’à présent était fondée essentiellement sur la visibilité dans les annuaires en ligne puis sur les moteurs de recherches traditionnels.

De plus en plus, ces positionnements ne suffisent plus : il faut construire et gérer la notoriété et enfin la rentabiliser en augmentant le trafic sur le site afin de développer le chiffre d’affaire et la marge nette de celui-ci.

Pour ces raisons, les techniques de référencement ont évolué. Les prémices se sont fondées sur les inscriptions dans les outils de recherche, il faut maintenant appliquer les principes suivants: référencement d’un point de vue technique, la qualité du contenu et enfin la popularité du site.

Ce dernier point est essentiel, c’est pourquoi il faut augmenter la visibilité du site par le biais du net-linking et d’une e-reputation impeccable.

Enfin, il faut bénéficier du retour sur investissement en analysant les visites des internautes et leurs comportements sur le site, afin de déceler les faiblesses et les forces du référencement et de s’en servir pour l’améliorer toujours un peu plus.

L’émergence de profils spécifiques

Les activités de référencement se diversifient allant du référencement naturel (SEO) au référencement payant (SEM) en passant par les liens sponsorisés (SEA) et enfin la visibilité sur les réseaux sociaux (SMO).

Le référencement s’opère à 360°, toutes ces activités dégagent donc une profusion de métiers et de profils spécifiques : les annonceurs, les agences de communication, les agences SEO, les professionnels indépendants s’intéressent désormais tous à ce secteur.

Les comportements de recherche s’affinent tandis que les interfaces et les solutions de référencement s’étendent. Des stratégies totalement différentes se mettent en place et laissent donc entrevoir une belle perspective d’avenir au référencement.

Nicolas GALLET a conclu sa conférence en abordant la question du développement des agences en province. Pour lui, cela reste incertain, comme l’a confirmé Guillaume GIRAUDET, ancien étudiant SRC (promotion 2008) embauché chez Première Position : les entreprises qui ont besoin d’être référencés se situent la plupart du temps dans la région parisienne.