Présentée par Sandra VIGIER et Édouard BATAILLE, respectivement gérante associée et ingé-nieur de la société Parisienne OnDaRIA, la conférence sur les RIA (Rich Internet Application) a commencé par une brève définition.
En résumé, les RIA sont semblables à des applications de bureau dans leur fonctionnement et dans leur possibilités de personnalisation, mais elles sont également liées au contenu web.
Sandra VIGIER nous a expliqué que les RIA prennent la forme d’applications professionnelles (ou progiciel) en tant qu’aide à la décision ou encore peuvent être utilisées dans les domaines comme le e-commerce et les réseaux sociaux. Elles représentent une expérience engageante et séduisante et devraient donc être en théorie simples d’utilisation, personnalisables, ergonomiques, interactives, dynamiques et intuitives. Toutes ces qualités liées à un contenu intéressant et à l’automatisation des processus mèneraient à une amélioration de la productivité et de la prise de décisions.
D’après Sandra VIGIER, 70% des utilisateurs plébiscitent les RIA. Ce qui, selon Adobe, conduira à une proportion de plus de 60% d’applications développées en RIA sur le marché d’ici 2012. Des chiffres énormes qui annoncent bel et bien la suprématie des RIA.
Dans une deuxième partie de la conférence, Edouard BATAILLE a démontré la simplicité et l’ergonomie de ces applications à travers une brève démonstration. Toutes les actions d’Edouard BATAILLE étaient rapides, sans temps de chargement ni rafraîchissement, les RIA se montrent très fluides par rapport à un site normal et aussi beaucoup plus interactives.
Néanmoins, dans une troisième partie « Questions/Réponses », les intervenants ont pu déceler quelques défauts dans ce genre de développement. Concernant le référencement par exemple, la RIA pose problème. En effet, une page miroir codée dans un langage déchiffrable par les mo-teurs de recherche (HTML) est nécessaire, même si le Flash devient petit à petit référençable. De plus, les langages de programmation utilisés pour les RIA sont nouveaux pour les dévelop-peurs, qui ne sont pas encore en mesure de l’exploiter au maximum de ses possibilités.
Il reste donc beaucoup à faire avant de pouvoir assister à l’hégémonie des RIA sur la toile.
Judith Pivoteau – Anthony Bertossi